Saga : Cursebreakers

Auteur : Brigid Kemmerer

Editeur : Rageot

Parution : 8 septembre 2021

ISBN : 978-2-7002-7644-2

Genre : Fantasy

Note : 12/20

 

Présentation de l’auteure : 

Brigid Kemmerer est une auteure américaine. Elle a commencé à écrire au lycée. Son premier vrai roman racontait l’histoire de quatre frères vampires vivant dans les banlieues, personnages qu’elle reprendra pour sa série Elemental, dont Storm, le premier tome, a été publié en avril 2012 en version originale. En 2019, le premier tome de la série Cursebreakers, Un sort si noir et éternel, est publié chez les éditions Bloomsbury, traduite en 2021 par les éditions Rageot.

 

Résumé : 

Un soir, dans les rues de Washington, Harper, 17 ans, est témoin d’une tentative d’enlèvement. Faisant fi du danger, la jeune femme, partiellement handicapée, s’interpose. Mais le kidnappeur lâche sa première proie et, après avoir maîtrisé Harper, l’emmène avec lui…

D’un coup de baguette magique, ou presque, Harper bascule dans un autre monde. Elle découvre un lieu qui a tout du château de conte de fées : orchestre sans musiciens, cuisine enchantée et, aussi, prince beau et énigmatique. Prince maudit, en vérité.

Coincé dans un automne éternel, le prince Rhen cherche à débarrasser son peuple d’une créature sanguinaire. C’est pour briser le sort qu’il ordonne au commandant Grey d’enlever des jeunes femmes, saison après saison… Mais ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il est lui-même ce monstre assoiffé de sang. Pour rompre la malédiction, il doit se faire aimer avant le début de l’hiver, avant qu’il ne se remette à tuer… Rien de plus aisé, en apparence, pour ce jeune homme séduisant. Pourtant, aucune des centaines de jeunes femmes avant Harper n’a succombé à son charme.

 

Avis :

Un sort si noir et éternel est loin d’être original. C’est une revisite du conte de La Belle et la Bête, avec un monde enchanté et un monde réel comme le nôtre. Le Prince Rhen a refusé de succomber aux charmes d’une enchanteresse, qui le maudit. A chaque nouvelle saison d’automne il se transforme en bête. Il vit continuellement en automne, le château reste figé au moment du sort et seule une femme peut briser la malédiction. Le Commandant Grey va à chaque nouvelle saison dans le monde réel chercher une femme. Et, alors qu’il est sur le point d’en ramener une, il se fait agresser par une autre femme et c’est elle qui est ramené au château.

Harper est chiante, elle attaque continuellement Rhen qui essaie de lui montrer qu’elle est en sécurité, elle s’enfuit plein de fois et se met en danger, du coup elle finit par pleurer. J’ai, également, trouvé que le monde enchanté n’était pas crédible, faux, inintéressant et mal exploité. Les personnages principaux en font trop, ils surjouent sans être plausible et ça n’empêche pas les gens du peuple d’y croire et de suivre.

La fin est aussi prévisible. Quand l’ennemi annonce quelque chose à Rhen, alors qu’Harper est retourné chez elle, j’ai tout de suite compris de qui elle parlait et que ça allait annoncer une suite. Même l’amour entre Rhen et Harper est pathétique, inintéressante et quasiment inexistante. Je trouve cela dommage que les auteurs reprennent les contes, plutôt qu’imaginer par eux-mêmes un monde imaginaire. Dans ce genre de lecture, j’ai largement adoré Un palais d’épines et de roses, de Sarah J. Maas, que je conseille fortement !

PlumeNoire

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